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  • Photo du rédacteurDebout Peuple Libre

"L'argent ne peut pas définir les conditions d'accès à la santé publique"


C’est en substance ce qui ressort d’un récent post, publié par Laurence NDONG, femme politique gabonaise, auteure de « Gabon, pourquoi j’accuse »,  sur sa page Facebook, suite à la polémique née de l’annonce par le porte-parole du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus (Copil-Coronavirus), d’un service dit VIP facturé à 20 000 FCFA par test, installé au laboratoire professeur du Daniel Gahouma. 


Présidente fondatrice de l’association « Veuvage-Droits-Accompagnement et Perspectives », membre de l’organisation « Tournons la Page » et de l’ONG « Ca suffit comme ça », Laurence Ndong a condamné à son tour la mise en place par le Copil-Coronavirus d’une procédure de test covid-19 pour les personnalités dites très importantes qu’il facturera à 20 000 FCFA. « L’argent ne peut pas définir les conditions d’accès à la santé publique », a-t-elle martelé, tout en rappelant que « Tous les Gabonais doivent être égaux et traités de la même façon face à la Covid-19 » dans un post qu’elle a intitulé «  Covid-19 et service VIP : non à la violation de nos droits et à la discrimination ». 

Celle qui fait de l’éducation des populations et la condition féminine son cheval de bataille estime que « le pouvoir d’achat ne peut pas établir une prééminence d’accès aux soins dans les hôpitaux publics ni un avantage au test de la Covid-19 ». Une position qui rejoint celle des médecins fonctionnaires qui eux aussi dans un communiqué de presse parvenu lundi dernier à la rédaction de Gabon Media Time n’ont pas manqué de fustiger ce qu’ils ont qualifié d’« ignoble mercantilisme». 

Laurence Ndong qui prône au quotidien la revalorisation de la devise du Gabon « Union-Travail-Justice » par la mise en avant des valeurs de l’unité, de la solidarité, de l’entraide, de la camaraderie, de la fraternité, de l’effort ou encore de la droiture, de l’intégrité, de la probité, de la sincérité, de l’honnêteté et de l’équité pour ne citer que celles-là, condamne en outre l’idée de faire du « service public de la santé  qui est un droit pour tous les Gabonais que l’Etat se doit de garantir partout et pour tous » un fonds de commerce.

 

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